Le Val d’Europe se situe sur le secteur IV de Marne-la-Vallée. Connu dans le monde entier pour ses parcs d’attractions Disney et ses centres commerciaux, faisant de ce territoire la 1ère destination touristique européenne, le Val d’Europe est aussi et surtout une succes-story urbaine fondée sur un modèle unique de partenariat entre acteurs publics et privés.
Le Val d’Europe est né d’un pari fou, celui de créer un parc d’attractions plus une ville. Il l’a pourtant relevé avec succès avec la signature en 1987 de la convention entre l’État, la région Ile-de-France, le département de Seine-et-Marne, la RATP, EpaFrance et la Walt Disney Company. EpaFrance achète les terrains, les viabilise et dessine la ville. Puis l’établissement les vend à EuroDisney qui trouve les promoteurs qui construiront in fine les programmes immobiliers. EuroDisney joue ainsi le rôle de développeur. Ce partenariat, tout à fait inédit en France à cette échelle, a été prolongé jusqu’en 2040.
Le Val d’Europe accueille chaque année quelques 40 millions de visiteurs
La mise en œuvre de cette convention s’est révélée être un formidable accélérateur pour le développement urbain du Val d’Europe. La ligne du RER A, l’autoroute A4, la gare TGV, ainsi que sa proximité avec l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, apportent une accessibilité sans précédent au territoire. Il est devenu en quelques années la 1ère destination touristique européenne, le 2ème pôle hôtelier d’Ile-de-France avec près de 10 000 chambres d’hôtel et l’un des plus grands centres franciliens pour le shopping avec ses deux centres commerciaux, Val d’Europe et La Vallée Village.
Une croissance exceptionnelle
La croissance exceptionnelle de la zone est un indicateur de son attractivité. Avec 36 000 emplois, autant d’habitants et un taux annuel moyen de croissance de l’emploi de 3,9 %, la population a été multipliée par 7 en 30 ans. Le cadre, la jeunesse de la population, le niveau de vie élevé et le dynamisme économique sont autant de facteurs d’attractivité.
Un environnement urbain unique
La démarche conduit au choix d’une architecture de référence (New Urbanism) pour créer une ville aux codes familiers. Les bâtiments privés s’inspirent des guides de conception du XIXe siècle, ou des canons classiques pour, selon le quartier, créer du haussmannien, du néoclassicisme ou encore de l’Art&Craft et de l’Art Déco de Mallet Stevens. Comme dans les villes anciennes, les couches stylistiques expriment temps et intimité entre ville et habitants et servent d’écrins aux insertions plus contemporaines des bâtiments publics, tels que la médiathèque dessinée par Paul Chemetov ou la place de Toscane, dont la réalisation a valu à Pier Carlo Bontempi le « Palladio Award » 2008.
Focus sur 3 défis
- Cohésion sociale et territoriale : attractivité touristique et son bassin d’emplois
- Mobilité : développement des transports en commun et des liaisons douces
- Nature : gestion des eaux pluviales grâce à la chaîne des bassins du Val d’Europe