Parce que les deux tiers de l’humanité seront urbains en 2030, la ville n’a pas d’autre choix que de s’intégrer avec légèreté dans l’écrin des grands écosystèmes naturels. Au plus grand bénéfice de la qualité du cadre de vie. La bio-urbanité qui guide la stratégie d’aménagement de Marne-la-Vallée découle de la conviction – mieux de la certitude – que la ville a un rôle majeur à jouer pour relever le défi climatique et protéger l’environnement.

Depuis leur création EPAMARNE et EPAFRANCE conduisent tous leurs projets d’aménagement urbain avec un niveau élevé d’excellence environnementale. Ce positionnement, précurseur pour un aménageur, s’est appuyé sur les modèles scandinaves et sur les caractéristiques géographiques du grand plateau briard. Marne-la-Vallée a ainsi valorisé ses atouts naturels exceptionnels : la Marne au nord, un vaste domaine boisé et forestier qui couvre 20% du territoire et une nature très présente : 8 000 hectares d’espaces ouverts, agricoles ou boisés, soit 37 m² par habitant, contre 14 à Paris.

 

Aujourd’hui, les EPA vont plus loin. En partenariat avec le CSTB et le Muséum national d’Histoire naturelle ils développent une méthodologie d’analyse en amont du projet urbain qui permet non seulement de préserver la biodiversité mais plus encore, de l’améliorer et de l’amplifier. Des démarches nouvelles ont également été adoptées pour le développement de l’agriculture urbaine et la structuration de filières agricoles bio locales. Par ailleurs, la lutte contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain a entraîné la protection des espaces naturels agricoles sur le territoire de la Communauté d’agglomération de Marne-et- Gondoire. À Marne-la-Vallée, chaque commune dispose de parcs préservant les continuités écologiques des trames vertes et bleues. La « chaîne des lacs » du Val Maubuée prouve qu’un paysage de qualité offre des usages variés, de détente, de sport ou de loisirs. Autre exemple de volontarisme : le schéma de cohérence et d’orientation paysagère (SCOP) adopté par la Communauté d’agglomération de Paris-Vallée de la Marne, devenue chef de file du réseau Euroscapes chargé de promouvoir la gestion des paysages et des espaces verts urbains et périurbains européens.

Trames vertes et bleues

Dès les années 1980, EPAMARNE aménageait des trames vertes et bleues à Marne-la-Vallée reliant 58 plans d’eau, 8 000 hectares de nature dont 2 000 ouverts au public. Dans les jardins et liaisons arborées, la création de noues participe à la lutte contre les îlots de chaleur et intègre le réseau des continuités écologiques.

Locavore

Au cœur de l’écoquartier de Montévrain prend place une parcelle d’agriculture urbaine de 19 hectares. Les cultures, essentiellement maraîchères, n’ont rien d’anecdotique : le projet lauréat d’Écocité 2 Ville de Demain explore notamment l’auto-suffisance, la résilience et la diversification des territoires.

Bio-urbanité

En plaçant la biodiversité au rang n°1 de ses priorités, EPAMARNE se projette à 50 ou 100 ans. La bio-urbanité voit plus loin encore. Elle considère l’enjeu environnemental comme une opportunité positive, celle de services mutuels rendus entre ville et nature. La bio-urbanité c’est l’art de concevoir les bâtiments et les espaces publics comme les maillons de corridors écologiques et d’habitats naturels.

Écoquartiers

Tous les projets d’aménagement de Marne-la-Vallée s’appuient sur les grands fondements des écoquartiers : intensification urbaine qui intègre la notion de « ville des courtes distances », favorise l’usage des transports en commun et des mobilités douces, vise la meilleure performance énergétique et la plus grande sobriété environnementale. En 2017, les écoquartiers de Montévrain et Le Sycomore à Bussy Saint-Georges se sont engagés dans la labellisation ÉcoQuartier.

Économie circulaire

Le développement durable est synonyme d’économie circulaire, seule capable de transformer le déchet en ressource dans une logique de perpétuel renouvellement. À la Cité Descartes, la recherche travaille sur des innovations de rupture dans le secteur de l’aménagement tels que la carbonatation du béton ou l’extraction et la séparation des matériaux d’anciennes chaussées.

Nature en ville

Pour sa première opération menée en concession d’aménagement (TCA), EPAMARNE a placé la biodiversité au cœur du développement urbain. La ZAC des Coteaux de la Marne à faible empreinte carbone offrira un biotope favorable au retour de 22 espèces protégées, oiseaux, insectes et petits mammifères. Les permis de construire ont été déposés au printemps 2017. Torcy va retrouver le lien avec ses berges et réinventer la relation entre la nature et la ville.

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