Dans le cadre de leur Plan Stratégique et Opérationnel 2020-2024, les établissements publics ont structuré leur feuille de route programmatique autour de 6 défis : le climat, la mobilité, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la nature et l’innovation.

EpaMarne-EpaFrance s’engagent pour la mobilité en contribuant à la mobilité durable et en améliorant les déplacements.

L’urgence climatique, les nouveaux modes de déplacement, les innovations techniques dans les transports… les mutations globales définiront une mobilité future plus diverse et mieux répartie dans une journée. Les motorisations électriques et hybrides plus accessibles, le véhicule autonome et les nouveaux modes de travail (télétravail, coworking) justifient de considérer la mobilité comme un défi majeur du territoire.

Historiquement, la Ville nouvelle de Marne-la-Vallée a été structurée autour de ses réseaux routiers (A4, A104-RN104) et de ses transports en commun ferrés (RER A, RER E, ligne de Transilien P), toutefois, l’organisation des espaces demeure mal adaptée aux déplacements internes et entre banlieues. Ceci génère une dépendance automobile, accentuée pour les secteurs non desservis par le RER, pour les besoins en déplacements nord – sud et de courtes distances. La part du vélo représente seulement 1 % des déplacements internes du territoire, quand l’offre de bus semble répondre principalement au besoin de rabattement vers les gares.

En dépit de l’équilibre habitat/emploi atteint à l’échelle de l’ex-Ville nouvelle, les territoires sont marqués par des flux traversants journaliers, en partie générés par une forte part d’actifs ayant des emplois métropolitains. Quelque 393 000 actifs résidents (60 % du total, suivant l’étude DRIEA sur la mobilité dans l’Est francilien) ont leur emploi en dehors du territoire, alors que près de 190 000 actifs extérieurs au territoire s’y rendent pour travailler (DRIEA, 2019).

D’ici à 2050, la croissance démographique accentuera la pression sur les réseaux de transport. Les prévisions font apparaître une augmentation des flux, notamment vers les espaces les plus attractifs du territoire, comme les parcs Disneyland Paris, la Cité Descartes ou le quartier d’affaires du Mont d’Est. Sans adopter des mesures fortes, des difficultés s’ensuivront.

En 2025, la mise en service de nouvelles gares du Grand Paris Express viendra renforcer et diversifier l’offre de transport. La multimodalité et le rabattement vers les gares seront des enjeux majeurs, notamment à Noisy – Champs, située à la jonction de plusieurs lignes. Au regard de la place encore prépondérante de la voiture sur le territoire, les besoins en stationnement resteront élevés.

Promouvoir les mobilités actives

Les différentes alternatives à la voiture seront promues et développées (marche à pied, vélo, trottinette électrique, skateboard…).
Pour remédier aux ruptures de continuités cyclable et piétonne, le maillage des liaisons douces existantes sera sécurisé et étendu.
Certains axes routiers, aujourd’hui surdimensionnés au regard du trafic, à l’image de la RD199, seront partiellement requalifiés afin de créer des voies cyclables et de promouvoir l’usage du vélo.

Faire des pôles gares des hubs intermodaux

Réduire les déplacements contraints constitue la première étape de la stratégie de mobilité. L’aménagement de quartiers « courtes distances », avec des commerces et services de proximité, sera privilégié, en facilitant la mobilité autour des infrastructures de transport public (gares RER et Grand Paris Express). Le rabattement vers les pôles gares, en bus, en vélo ou à pied sera systématisé, ainsi que le renforcement de l’offre de services liés à la mobilité durable (parking-relais, aires de covoiturage, bornes électriques, consignes Véligo…). Afin de faciliter les trajets domicile/travail, et de répondre aux nouveaux besoins, des espaces de coworking seront aménagés à côté des pôles gares.

Rassembler et dynamiser les partenariats locaux

EpaMarne-EpaFrance jouent un rôle d’ensemblier, animent et catalysent des partenariats locaux. Ceux-ci peuvent être liés à des études, telle que celle de la DRIEA sur la mobilité dans l’Est francilien. Ainsi, les établissements publics réuniront l’ensemble des acteurs pour contribuer à faire émerger et mettre en cohérence les projets. Le rôle des Epa est parfois beaucoup plus opérationnel, par le pilotage de comités de pôle gare, ou la maîtrise d’ouvrage déléguée d’infrastructures. EpaMarne-EpaFrance contribuent ainsi avec leurs partenaires à la cohérence des projets et la coordination des acteurs institutionnels, publics et privés. Ils participent ainsi à réduire les temps de trajet des habitants du territoire.

Partager