Dans le cadre de leur Plan Stratégique et Opérationnel 2020-2024, les établissements publics ont structuré leur feuille de route programmatique autour de 6 défis : le climat, la mobilité, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la nature et l’innovation.

Réduire l’empreinte carbone des activités humaines est la priorité d’EpaMarne-EpaFrance et le plus grand défi de ce siècle.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont bouleversé le climat et engendrent des désastres écologiques : hausse des températures, fonte des glaces et hausse du niveau des mers, épisodes météorologiques extrêmes et effondrement de la biodiversité, incendies… Déjà, lors de la COP 21 et des Accords de Paris, plus de 200 villes européennes s’engageaient à atteindre la neutralité carbone en 2050.

 

EpaMarne-EpaFrance repensent le modèle urbain des dernières décennies : trop d’énergies fossiles consommées, trop de béton pour la construction, trop peu d’économies énergétiques… Les voitures restent trop nombreuses, sachant que les transports sont les premiers émetteurs de GES à 45 %, devant l’immobilier résidentiel à 30 %.

 

Pour relever le défi climatique – en tenant compte de la démographie – il faut diviser par deux les émissions de GES tous les 10 ans et compenser le reste. La transition énergétique du territoire a commencé, il faut la poursuivre.

Éco-construire le territoire et développer les circuits courts

Depuis 5 ans, EpaMarne-EpaFrance, pionniers de la construction bois, sont devenus experts de l’écoconstruction. EpaMarne est ainsi l’un des fondateurs du Booster bois-biosourcés, impulsé par la Région Île-de-France en 2019, qui permettra de généraliser le recours aux écomatériaux (bois, béton de chanvre, terre crue, paille…) ainsi que leur approvisionnement en circuits courts par les filières agricoles. L’alimentation bio et locale est également favorisée. Enfin, l’économie circulaire est privilégiée avec le réemploi de terres excavées ou de déblais sur les opérations.

Développer des mix énergétiques vertueux

Toutes les nouvelles opérations d’aménagement préconiseront la conception de bâtiments et de quartiers sobres en émission de CO2 afin de diminuer les dépenses des habitants en consommations énergétiques. L’exigence de certifications et de labels énergétiques ambitieux permettra de concrétiser ce projet. Un recours plus fréquent aux mobilités actives, aux énergies renouvelables et aux boucles locales (smart grids) sera encouragé. Le raccordement aux réseaux de chaleur sera systématisé (en cas d’intervention sur le tissu urbain existant), et le développement de ces réseaux sera promu, notamment sur le secteur de Val d’Europe.

Limiter l’artificialisation des sols et préserver les terres agricoles

En l’absence de définition administrative officielle, l’artificialisation des sols peut être considérée comme la transformation par l’homme d’espaces naturels pour y construire des bâtiments, des infrastructures ou des équipements liés aux activités humaines. EpaMarne-EpaFrance s’engagent à mesurer le phénomène d’artificialisation, non seulement par des simulations prospectives réalisées à partir du mode d’occupation des sols, mais aussi pour chaque opération en recherchant de façon systématique comment limiter l’étalement urbain et l’imperméabilisation des sols. La préservation des terres agricoles contribue à cette ambition. C’est pourquoi 100 hectares constructibles initialement acquis pour le développement urbain seront utilisés pour la transition agricole bio.

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