À Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), l’aménageur public EpaMarne poursuit le développement du Sycomore, un ÉcoQuartier de 117 hectares. Cette opération prévoit à terme la création de 4 500 logements, de 3 500 m2 de commerces et de nombreux équipements publics. Ce jeudi 11 avril 2024, Guillaume Kasbarian s’est rendu sur ce chantier de grande envergure.

Projet ambitieux associant EpaMarne et la ville de Bussy-Saint-Georges, l’ÉcoQuartier du Sycomore sort progressivement de terre

Opération majeure de développement urbain, la programmation validée par l’établissement public porte, dans une logique de durabilité et de mixité fonctionnelle, sur la création de 4 500 logements, trois groupes scolaires, un collège, une école internationale, un pôle médical, deux gymnases, une piste d’athlétisme, une médiathèque, un EHPAD, plusieurs lieux de culte ainsi que de nombreuses activités, commerces et espaces végétalisés. Un véritable morceau de ville se crée, représentant l’un des plus grands chantiers d’Île-de-France à son lancement.

EpaMarne aménage la ZAC du Sycomore afin de proposer un urbanisme densifié, mêlant nouveaux ensembles modernes, pavillons traditionnels, espaces verts et préservation du patrimoine existant. L’opération a fait l’objet d’une concertation publique tout au long de l’année 2023. Son aménagement repose sur la mixité de logements sociaux, intermédiaires et en accession à la propriété. Le ministre délégué chargé du Logement, Guillaume Kasbarian, est venu constater l’avancée de ces chantiers qui font écho aux enjeux de la production de logements. Les pouvoirs publics cherchent à réduire la carence locative en facilitant la construction de logements sociaux et intermédiaires dans les zones en tension dont fait partie la commune de Bussy-Saint-Georges.

 

La programmation du Sycomore répond à une forte demande résidentielle sur le territoire : 25 % de logements sociaux et 10 % en accession sociale ou à prix abordables. EpaMarne garantit des charges foncières fixes grâce notamment au statut de ZAC. Le ministre a salué l’atteinte des objectifs de production de logements sociaux fixés par la loi SRU sur la ZAC du Sycomore, qualifiée d’opération exemplaire, en raison tant de ses différentes typologies de logements (sociaux, LLI et proposés à l’acquisition) que de la qualité urbaine offerte aux résidents, alliant habitats collectifs et individuels dans une unité d’ensemble. Plus de 1 800 logements ont en effet déjà été livrés.

Le développement de la ZAC du Sycomore à Bussy-Saint-Georges illustre la maîtrise d’une opération d’envergure qui répond aussi bien aux impératifs de mixité fonctionnelle qu’à la forte demande résidentielle exprimée. L’établissement public accompagne la production de logements sociaux, intermédiaires et en accession à prix très raisonnables par rapport au marché.
Laurent Girometti, directeur général EpaMarne-EpaFrance

Les opérations Agora Parc I et II étaient au coeur de la visite des chantiers. La délégation a pu visiter quelques logements habités afin de pouvoir rendre compte de la qualité des opérations.

Futur coeur du quartier, la place Charcot proposera de nombreux commerces, restaurants et terrasses. Des services de proximité compléteront cette offre commerciale pour offrir aux habitants un cadre de vie commerçant et animé. Parallèlement, le récent groupe scolaire Simone Veil, développé aussi par EpaMarne, contribue à la vie du quartier. En son centre, la promenade du Génitoy, qui se profile comme un lieu privilégié pour se détendre, étend la trame verte depuis l’extérieur vers le coeur de ville. Les 11 hectares du futur parc connectent les espaces végétalisés agrémentant le quartier. La préservation de larges pans d’espaces verts crée une continuité avec le parc du Génitoy, 5 hectares de parc urbain agrémentés de deux étangs, d’un skate-park et d’un terrain de basket.

Labellisé ÉcoQuartier niveau 2, le Sycomore a été conçu dans une logique de développement durable. Les bâtiments possèdent une structure conçue à minima à 50% en bois afin de garantir une performance énergétique optimale. Les espaces verts brisent les îlots de chaleur tandis que le réseau de chaleur biomasse irrigue le quartier, évitant ainsi le recours aux énergies fossiles.

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