Dans le cadre de leur Plan Stratégique et Opérationnel 2020-2024, les établissements publics ont structuré leur feuille de route programmatique autour de 6 défis : le climat, la mobilité, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la nature et l’innovation.

EpaMarne-EpaFrance s’engagent à résoudre l’antagonisme entre ville et nature. C’est un impératif environnemental majeur, dans la continuité du combat en faveur du climat.

Le développement urbain s’est trop longtemps effectué au détriment de la biodiversité, des espaces naturels et agricoles et de la ressource en eau. Il s’agit aujourd’hui de ne plus construire la ville « hors-sol » mais de l’ancrer dans son paysage.

L’objectif est d’intensifier la relation entre le bâti et le milieu naturel pour construire un écosystème urbain durable. L’urbanisation de la Ville nouvelle a été pensé à une époque où la voiture était reine et les préoccupations environnementales peu prégnantes. Toutefois, la conception de Marne-la-Vallée a doté le territoire de nombreux atouts. Les quatre secteurs de développement sont reliés par des respirations naturelles. Le territoire tout entier s’insère dans un grand paysage : la vallée de la Marne, au nord, et la forêt d’Armainvilliers, au sud. Dans l’héritage de la Ville nouvelle figurent la chaîne des lacs et de nombreux espaces, agricoles ou boisés, récréatifs ou productifs, qui couvrent près de la moitié du territoire (8 000 hectares sur 17 500 que compte Marne-la-Vallée). Plus grand, le territoire d’intervention des Epa propose aujourd’hui des paysages de grande qualité, riches et divers.

 

Les collectivités sont pleinement engagées en faveur de la protection des ressources naturelles, à l’image de la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire qui a initié un Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PPEANP). Les trames bleues (bords de la Marne et de ses affluents, chaîne des lacs du Val Maubuée) et vertes (chaîne des parcs à Bussy Saint-Georges et au Val d’Europe) sont des marqueurs forts de ce poumon vert du Grand Paris.

 

EpaMarne-EpaFrance intègrent le respect du patrimoine naturel et la préservation de la biodiversité. Le respect des terres, les opérations de renaturation et de compensation écologiques sont menés avec soin. Les continuités de parcs et jardins ou les écoquartiers illustrent cette ambition d’accorder une place centrale au vivant, faune et flore. Une conception urbaine vertueuse peut également contribuer à restaurer la biodiversité mise à mal par l’agriculture intensive. L’intensité de la relation entre ville et nature s’exprime et se découvre au cours d’une simple promenade sur le territoire.

Valoriser le patrimoine naturel

À l’image des bords de Marne, le patrimoine naturel du secteur d’intervention des Epa est un facteur d’attractivité résidentielle et touristique. Les opérations d’aménagement valorisent la qualité et la diversité des espaces naturels.

 

La création d’espaces verts qualitatifs (jardins métropolitains, parcs…), la mise en valeur des continuités écologiques (trames vertes et bleues), le travail sur l’interface entre le tissu urbain et le paysage, et la végétalisation des espaces publics sont des priorités pour EpaMarne-EpaFrance.

Conjuguer aménagement et biodiversité

Les établissements publics ont intégré, dès la phase d’études, une réflexion sur la protection et la valorisation de la biodiversité. Intensifier la relation ville-nature permet de minimiser l’impact des activités humaines, de protéger les espèces, végétales ou animales, grâce à des zones d’habitat naturel, voire d’utiliser la construction comme nichoir ou abri, favorable à la biodiversité. L’intégration d’un écologue dans la maîtrise d’oeuvre urbaine et le travail d’évaluation permettra de mesurer les résultats pour la biodiversité.

Améliorer la gestion de l’eau

La préservation de la ressource en eau est un point de vigilance prioritaire tant pour lutter contre la sécheresse et les îlots de chaleur que pour prévenir les risques d’inondation. La récupération et l’infiltration des eaux pluviales (noues paysagères, bassins d’orages) et la réalisation de liaisons entre plans et cours d’eau sont exemplaires des actions en déploiement.

 

La démarche de gestion de la ressource en eau s’appuie sur la géographie du territoire, composée de trames bleues distinctives et contribue à la valorisation du paysage.

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