Seul le prononcé fait foi

Diaporama de la cérémonie des vœux 2019 d'EpaMarne-EpaFrance
Christophe Caudroy

Merci Messieurs les Présidents pour ces paroles et pour vos vœux.
Madame le Préfet,
Monsieur le secrétaire général pour les affaires régionales
Mesdames et Messieurs les conseillers régionaux et départementaux,
Messieurs les députés,
Mesdames et Messieurs les maires et présidents d’intercommunalités,
Mesdames et Messieurs les administrateurs des Etablissements Publics,
Mesdames et Messieurs les élus municipaux et communautaires,
Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises, promoteurs, urbanistes et architectes,

Je ne saurais malheureusement pas tous vous citer car nous sommes ce soir plusieurs centaines,
Mesdames et messieurs, Chers partenaires et chers collègues,

 

Alors, me direz-vous, qu’est-ce que c’est que ce cirque ?
Eh bien, je suis très heureux de vous accueillir dans l’enceinte du cirque Franconi, dans ce lieu tout à fait atypique pour une cérémonie des vœux d’EpaMarne-EpaFrance

 

Si nous avons choisi le site de Vaires sur Marne c’est, bien sûr, un clin d’œil aux futures épreuves d’aviron des jeux olympiques et paralympiques 2024.

Mais, surtout, c’est que nous avons voulu, pour la première fois, présenter ces vœux à la lisière du périmètre historique de la Ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Nous avons voulu célébrer cet an neuf en faisant un choix de renouveau.

Car l’extension de notre territoire d’intervention, qui date de deux ans maintenant, méritait d’être saluée. Elle montre que l’établissement public a su devenir un opérateur d’aménagement partagé, capable de convaincre les collectivités territoriales et de se mettre au service de leurs projets.

 

Enfin, si nous avons choisi ce cirque, c’est pour porter un regard amusé sur nous-mêmes. Sans aller jusqu’à faire le clown – ce qui relèverait de ma part d’un comique tout à fait involontaire – je crois qu’il y a dans notre pratique quotidienne d’aménageur un véritable défi d’équilibriste, car il nous faut trouver le juste équilibre entre espaces bâtis et espaces naturels, entre densité et respiration, entre habitat et emplois…

 

Et un vrai talent de jongleur car nous touchons à des domaines multiples et manions des champs de compétences de plus en plus variés.
Pour construire la ville, il s’agit bien de jongler entre l’histoire du lieu, sa géographie, ses mobilités, sa sociologie, son économie, sa culture, l’écologie sans jamais laisser tomber une seule de ces massues… de ces préoccupations !

 

Finalement, pour reprendre le thème de notre carte de vœux 2019 : « Cap ou pas Cap ? », je vous répondrais sans hésitation : Pas cap du tout !
Pas cap du tout d’exécuter devant vous ce soir un numéro de trapèze volant.
Mais cap, bien sûr, avec grand plaisir, pour mettre avec vous le cap sur la ville de demain.

Cette soirée est donc une première pour EpaMarne/EpaFrance.
Mais c’est aussi une première pour moi, puisque j’ai pris mes fonctions en mai 2018. Et je voudrais d’abord remercier Jean-Baptiste Rey qui a, pendant plus de 6 mois, assuré avec brio l’intérim de la direction générale.
Merci, Jean-Baptiste.

 

Je garde un souvenir très précis de ma toute première semaine. Car c’était, figurez-vous, une semaine de COZAC.
Non pas que je sois arrivé en conquérant, sabre au clair, coiffé d’un bonnet d’astrakan – pas le genre de la maison – non CoZAC, dans notre jargon interne signifie « comité de Zac ». J’ai donc vécu une 1ère semaine intense, à passer en revue chacun des projets d’aménagement. Cette immersion accélérée m’a permis de mesurer l’implication des équipes, la richesse de leurs savoir-faire ainsi que l’énergie déployée pour que les projets sortent de terre et répondent véritablement aux attentes des élus, des habitants et des usagers.

 

J’ai donc plongé dans le grand bain. Et j’ai découvert un territoire d’une diversité incroyable où l’on observe les implantations humaines anciennes, des bourgs ruraux, aussi bien que le futurisme parfois suranné – mais qui peut revenir à la mode – des années 70. On voit également des paysages forestiers ou agricoles, ou encore de grands paquebots commerciaux en bordure d’autoroute qui seront appelés à évoluer dans les prochaines années…
Cette diversité est plus marquée encore depuis l’élargissement de notre périmètre et elle constitue la véritable richesse du lieu.
Mais derrière cette diversité il y a des fils directeurs communs : l’organisation par les transports, la richesse des équipements publics, la qualité paysagère.
Les habitants comme les entreprises ne s’y trompent pas : ils sont attachés à leur territoire et leur parcours résidentiel s’effectue souvent de façon endogène.

 

L’année qui vient de s’écouler était avant tout une année opérationnelle et je dois dire que j’en suis particulièrement heureux.
Parce que c’était mon souhait, profond, de passer de la théorie de l’administration centrale à la pratique de l’aménageur.

Année opérationnelle donc puisque les projets de Bussy-Saint-Georges, Montévrain, Chanteloup-en-Brie, Champs sur Marne sortent de terre et que Marne Europe à Villiers-sur-Marne ne va pas tarder, non plus, de même que la ZAC des côteaux à Torcy.

 

Ces réalisations sont caractéristiques de ce que nous souhaitons collégialement pour la ville de demain. Elles témoignent d’un parti pris fort, celui d’un urbanisme favorable au bien-être et à la santé, capable de préserver voire de restaurer le lien entre ville et nature. Cette préoccupation nous anime dès la phase de conception. Elle saute aux yeux dans les écoquartiers de Bussy et Montévrain.
Il ne s’agit pas seulement de cocher toutes les cases du label de écoquartier, il s’agit de réfléchir et de travailler sur le bien-être ressenti, sur l’agrément général du cadre de vie.

 

On parle toujours des EcoQuartiers, mais il y a bien plus !

 

Je voudrais citer les réalisations remarquables menées à Ferrières-en-Brie.
A côté du château rénové, qui accueille une formation d’excellence dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, la ZAC du Bel Air offrira des logements pour les étudiants.
Citons encore de belles réussites dans le domaine des locaux d’entreprises, comme le parc d’activités Spirit dans la ZAC Lamirault Collégien.

 

Plus globalement, 2018 aura été, pour EpaMarne et EpaFrance, une bonne année : Des actes authentiques pour 2600 logements, plus de 23000 m² de locaux de bureaux et commerces, plus de 28 ha de terrains d’activité.
La dynamique initiée depuis quelques années porte ses fruits. En 2019, nous prévoyons une quinzaine de consultations logement, et sur 2019/2020 une poursuite de la tendance sur les locaux tertiaires et 35ha d‘activité engagés.

Traduire cette ambition serait impossible, sans relation étroite avec vous, mesdames et messieurs les élus, et sans relation partenariale avec les opérateurs. J’insiste sur ce point : le temps où l’aménageur de l’Etat prenait la main sur les décisions locales est révolu, nous le savons tous. Nous assumons pleinement le rôle d’opérateur partagé du territoire qui accompagne les collectivités dans leur dynamique de développement, pour construire, avec les habitants et les usagers, de nouveaux quartiers ou pour requalifier, transformer, régénérer l’existant.

 

Cette collaboration fructueuse, cette co-construction s’est particulièrement illustrée à Bussy Saint-Georges avec les consultations « Habiter Autrement 1 et 2 ». M. Le président, vous avez évoqué à l’instant cette démarche qui contribue pleinement à l’exemplarité du quartier du Sycomore.
A Bussy Saint-Georges, comme à Montévrain dans la Maison de l’écoquartier ou à Champs sur Marne au Piano Bar, nous avons pu, grâce aux élus, associer étroitement les habitants et les usagers aux projets. C’est essentiel pour qu’émergent des solutions innovantes et qui fassent sens dans le contexte local.

La concertation est aussi essentielle pour les secteurs qui ne sont pas encore opérationnels. Je pense aux développements à l’étude le long de l’ex-Voie de Desserte Orientale, autrement dit la VDO, qui fait depuis mai 2018 l’objet d’un Contrat d’Intérêt National.

 

Et je pense en particulier aux projets d’Ormesson où la concertation en amont a montré à quel point elle était positive.
A Ormesson, la maquette numérique a facilité la compréhension et l’appropriation des projets. Elle a permis de dépassionner les questions de densité et de travailler ensemble sur la transition entre le logement collectif et le pavillonnaire, tout en respectant l’objectif fixé en nombre de logements.
Nous pourrons être fiers du résultat ! En définitive, c’est la qualité urbaine des espaces publics de la commune qui s’en trouvera améliorée.

A Champigny, la concertation sera officiellement lancée en 2019, mais d’ores et déjà le dialogue entretenu avec la collectivité et les entreprises locales a permis d’adapter le projet aux besoins. Les ¾ de la ZAC seront dédiés aux activités économiques et contribueront à maintenir des emplois dans la 1ère couronne.

Enfin, pour le projet Marne Europe, qui est le plus avancé sur cet axe de la VDO, les discussions avec le Conseil Départemental du Val-de-Marne nous ont permis de trouver des solutions pour concilier le transport en commun, Altival, avec le projet.

 

Dans chacune de nos opérations, je veux souligner la notion de pacte conclu entre les opérateurs publics que sont EpaMarne -EpaFrance et les collectivités territoriales. Ce pacte est fondamental. Je tiens à souligner le lien étroit, développé avec les intercommunalités, les 3 établissements publics territoriaux de la Métropole du Grand Paris, les communautés d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, Marne et Gondoire et Val d’Europe, et leur implication dans les opérations d’aménagement, dans un partenariat constant.

 

Cette coopération, nous l’entretenons également avec la Société du Grand Paris. Nous réalisons pour le compte de la SGP les travaux de terrassement de la gare de Bry-Villiers-Champigny. Ces travaux sont d’ores et déjà très visibles. Le Grand Paris Express devient concrets ! Des millions et des millions de m3 de terre sont excavés.

Et là encore, je veux rendre hommage au savoir-faire de nos équipes qui œuvrent sur un chantier pollué extrêmement contraint, extrêmement technique. Malgré le report de livraison des lignes 15 et 16, le Grand Paris Express est déjà un moteur pour notre territoire. Je pense notamment à la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne dont le nouveau plan directeur a été confié à Anyoji Beltrando, ainsi qu’à la ZAC des Hauts de Nesles où le développement d’un nouveau quartier bénéficiera du Grand Paris Express et d’une reconfiguration de voirie, travaillée avec le Conseil Départemental de Seine et Marne, dont je remercie vivement le président qui nous fait le plaisir d’être parmi nous ce soir.

Je remercie également le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis qui contribue au réaménagement cohérent de la voirie à proximité du pôle gare de Noisy-Champs.

Cet esprit de pacte, il se traduit également dans les alliances solides que nous concluons à travers les Sociétés publiques locales d’aménagement d’intérêt national, les SPLA IN pour les intimes.

Nous en avons créé une première, il y a un an, avec Mme le Maire de Noisy-le-Grand que je salue chaleureusement, puis l’EPT Grand Paris Grand Est. Elle est en charge de l’aménagement de la partie noiséenne à proximité du pôle gare de Noisy-Champs. Il faut comprendre que l’action des Epa imbrique deux échelles – celle du développement de l’Est du Très Grand Paris – et celle des opérations, avec chaque collectivité.
La SPLA IN est un outil innovant à cet égard sans doute appelé à se développer.

La transformation en SPLA-IN de la SEM de Marne et Chantereine et Chelles, dans laquelle EpaMarne détiendra 34% des parts, sera opérationnelle en 2019, et on ne peut que s’en féliciter.

 

A propos de partenariats étroits et innovants, comment ne pas rappeler que la France – avec EpaFrance créé pour l’occasion – a engagé dès 1987 avec Eurodisney un partenariat public privé, tout à fait pionnier et resté inédit ?

Vous l’avez, bien sûr, évoqué M. Le Président : l’extension du parc Disney Studios a été l’occasion de relancer une dynamique de coopération avec les collectivités locales, et vous avez cité les 2 réunions de Comité de suivi de la Convention Disney qui se sont tenues en 2018, sous l’impulsion du Préfet de Région, délégué interministériel pour le projet EuroDisneyland. Ces réunions ont montré toute la place que tient le territoire dans ces projets d’aménagement, place que l’Etat a bien prise en considération.

Toujours au Val d’Europe, je me réjouis que Coupvray, dont les ZAC des 3 Ormes et de Coupvray sont entrées en phase opérationnelle, ait rejoint le mouvement de développement connu à Serris, Chessy, Magny-le-Hongre ou Bailly Romainvilliers. Et je me réjouis aussi, comme vous M. le Président, que le Val d’Europe demeure toujours aussi attractif.

Cette attractivité dépasse les strictes limites administratives : une opération comme le Carré Hausman à Jossigny, qui pourrait voir s’installer des activités de pointe, en bénéficie.

 

Nous avons donc sur notre territoire de grands et beaux projets de développement. Mais nous sommes également capables de travailler sur l’existant, de fabriquer la ville sur la ville en réinterrogeant l’héritage des années 60 et 70, en particulier à l’ouest de l’A104.

 

C’est la démarche que nous avons engagée avec Paris Vallée de la Marne cette année en lançant à la demande de la communauté d’agglomération, une réflexion sur le renouvellement urbain d’une partie du quartier des 2 parcs à Noisiel. C’est également ce que nous allons faire à Torcy, avec la démolition de l’ancienne cité scolaire de l’Arche Guédon qui permettra de créer de nouveaux logements. La ville est un organisme vivant : innover c’est aussi régénérer, remodeler, adapter, transformer.

 

L’innovation, c’est bien l’ADN de ce territoire. Nous avons le privilège d’abriter à la Cité Descartes 25 % de la R&D française consacrée à l’innovation urbaine. Et permettez-moi de croire que ce n’est pas un hasard. Nous accueillons les institutions les plus prestigieuses en la matière : Ecole Nationale des Ponts et Chaussées – ParisTech, le Centre scientifique et technique du Bâtiment, l’institut FCBA, l’IFSTTAR, 3 écoles d’architecture et bien d’autres encore…
Toutes ces institutions ont su se fédérer et former une communauté où règne l’émulation et la fertilisation croisée des talents.
Je tiens à saluer la COMUE Paris-Est et son président Philippe Tchamitchian. Nous avons signé il y a un mois tout juste la Convention smart and sustainable campus avec L’Université Paris Est et l’Institut pour la transition énergétique Efficacity dont je salue également le directeur général, cher Michel Salem-Sermanet. Ensemble, nous construisons un dispositif d’innovation partagée et nous transformons la Cité Descartes en véritable Living Lab de la ville de demain.

 

Innover c’est aussi, bien sûr, utiliser les opportunités numériques au service de la ville. Nous avons engagé, il y a plus de 4 ans déjà une politique très volontariste en faveur du BIM. Nous l’étendons aujourd’hui à l’échelle du quartier et au-delà. Aux futurs gestionnaires des équipements que nous livrons, je dis que le BIM sert non seulement à concevoir les bâtiments, mais aussi à anticiper la phase d’exploitation, et à mieux appréhender les coûts de fonctionnement. Je suis certain que les élus présents, ce soir, perçoivent tout l’intérêt de cette innovation.

En faisant du « BIM citoyen » notre marque déposée en 2018, nous soulignions que le BIM permet de diversifier les modes d’échange et de mieux associer les élus, les habitants, les usagers aux projets urbains, qu’il est un outil d’appropriation et de co-construction.

C’est de là que nous est venue l’idée de pousser plus loin la logique.
Et je voudrais ce soir vous informer d’une nouvelle démarche innovante jamais conduite à ce jour, en France, à cette échelle. Une démarche qui nous libère de la planification trop rigide et qui au contraire, incite au maintien de scénarios ouverts et agiles, une démarche qui favorise la transversalité et la prise en considération de tous les enjeux urbains, une démarche qui permet d’associer étroitement habitants et usagers.
De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une plateforme de concertation intégrant un serious game à l’échelle de notre territoire d’intervention. Un outil à la fois ludique et sérieux qui amènerait les participants à s’intéresser, manipuler, s’approprier les enjeux urbains et y répondre, de se mettre un temps à notre place, exactement comme s’ils étaient eux-mêmes aménageurs.

 

Le but, c’est de permettre aux usagers du territoire de mieux comprendre les enjeux démographiques, économiques, les questions de mobilité et d’environnement. On pourrait, à terme, héberger des fonctionnalités de concertation sur les projets en cours. Cet outil inédit, nous le développerons en partenariat avec Cap Digital, le pôle de compétitivité francilien des activités du numérique. Un challenge numérique fera appel à l’inventivité des start-ups pour le développer. Nous en avons donné le top départ ce matin même.

Comment parler de ce qui nous anime sans évoquer la préoccupation environnementale, les matériaux bio-sourcés et la construction bois ?

Vous le savez, l’Epa a été pionnier dans la démarche et l’a impulsée avec volontarisme. Aujourd’hui nous réalisons 60 000 m² de logements en bois par an. Un joli puits de carbone n’est-ce pas, cher Jean-Paul Michel ? Et qui crée des emplois.

J’évoquais notre capacité à revenir sur l’existant, c’est le cas à Noisiel où a été livrée l’année dernière la résidence étudiante Clémence Royer, toute en structure bois et labellisée BBCA. Elle remplace avantageusement un ensemble de bureaux des années 80. Cette orientation constante et maintenue s’appuie sur des partenariats solides avec, notamment le FCBA, AdivBois et le CSTB.

 

Elle vise aussi à conforter le développement de filières industrielles nationale et francilienne. Je sais que la Région Ile-de-France encourage la création d’une filière bois et matériaux bio-sourcés, nous nous associons naturellement à cette démarche.

 

L’usage du bois est l’un des aspects d’une stratégie d’innovation tournée vers l’exemplarité environnementale et la qualité du cadre de vie. Cette stratégie d’innovation, nous l’avons consignée dans un document « Cap sur l’innovation », que vous trouverez ce soir à votre disposition et qui vous sera remis par les hôtesses.

 

Cette stratégie donne tout son sens à notre engagement pour un aménagement bas carbone, qui regroupe des actions en faveur de l’écoconstruction, des mobilités douces, des circuits courts, d’un mix énergétique plus vertueux.
Elle porte aussi la plus grande attention à l’intégration paysagère, aux continuités écologiques, à la gestion de l’eau.
En 2019, nous avons l’ambition de figurer parmi les tout premiers aménageurs s’inscrivant dans une démarche bas carbone à l’échelle du quartier. Nous voulons également, pour ce qui concerne la gestion de l’eau, tester et déployer des solutions zéro rejet.

 

En termes d’ambition environnementale, nous poursuivrons en 2019 avec la Région la mise au point des aspects opérationnels de la Colline de Gibraltar, projet tout à fait original de la part d’un aménageur puisque nous ambitionnons de ne produire là aucun m² constructible mais un passage de circulation douce et un lieu de biodiversité.

 

Le partenariat avec la Région se traduit également dans notre participation à la réponse à l’appel à projet Territoire d’Innovation de Grande Ambition, que la région fédère au niveau francilien : nous y contribuons avec enthousiasme.

 

EpaMarne-EpaFrance ont adopté l’année dernière une nouvelle signature : « L’âme dans l’aménagement ». J’y souscris pleinement.

 

Notre démarche intègre le bien-être en ville, la santé, les problématiques du vieillissement, de la perte de l’autonomie et du maintien à domicile. Elle favorise la pratique sportive dans l’espace public ainsi que l’usage de la marche à pied et du vélo dans les déplacements quotidiens.
Elle vise à s’adapter à l’inéluctable réchauffement climatique en réduisant, par exemple, le phénomène urbain des îlots de chaleur.
Elle vise à améliorer la qualité de l’air, ou encore, à favoriser les circuits courts et l’activité agricole locale et responsable.

 

Ce que je trouve merveilleux dans le métier d’aménageur c’est que le but n’est pas seulement de viabiliser des terrains et de commercialiser des m².
Il s’agit de comprendre les besoins des habitants, des entreprises, des salariés qui animent le territoire. Mieux encore, il s’agit d’anticiper les besoins futurs et les usages émergents pour que les projets que nous lançons aujourd’hui, facilitent voire embellissent notre vie demain.

 

C’est la philosophie qui guidera l’élaboration, en 2019, de notre projet stratégique et opérationnel, initiée l’an dernier par une démarche prospective entre les collectivités et l’EPA.
C’est la démarche d’un aménageur qui sait, dans un cadre contractuel, produire différents types d’urbanisme : des secteurs de grands projets qui relèvent d’une logique d’OIN et des projets plus locaux qui s’adaptent à la commande des collectivités avec toutes leurs diversités, en nombre de logement, en densité, en ambitions économiques ou environnementales…

 

Vous le voyez, que de chemin parcouru depuis la création, en 1972, d’un EPA de Ville Nouvelle ! Que d’évolutions !
Evolution du contexte économique et environnemental, évolution de la répartition des responsabilités institutionnelles, évolution d’un périmètre d’intervention qui va maintenant bien au-delà de « Marne-la-Vallée », ce vaste lieu-dit historique. C’est pour traduire ces évolutions qu’en 2019, nous procédons à une évolution de notre identité visuelle. Pour citer Verlaine, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre…

 

Je voudrais pour finir remercier encore une fois tous les personnels des EPA, qui font et vivent cette évolution, au quotidien, quelle que soit leur fonction. Rien ne serait possible sans leur talent et leur engagement.

 

L’année 2019 sera une année active et inventive et nous l’abordons avec enthousiasme. Je vous souhaite à toutes et à tous de l’aborder avec le même entrain mais, surtout, je souhaite santé, bonheur, succès à chacun de vous et à ceux qui vous sont chers.

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