Par Laurent Girometti, directeur général EpaMarne-EpaFrance

En 2022, EpaMarne fête ses 50 ans et EpaFrance ses 35 ans.

Nous aurions pu regarder en arrière, tant ces établissements ont laissé derrière eux des réalisations belles, singulières, différentes, inégales parfois, conflictuelles à l’occasion, qui marquent durablement un territoire aussi attachant qu’attractif.

Mais nous avons choisi de regarder vers l’avant.

1972… 1987… 2022… 2072 ! Projetons-nous et laissons galoper notre imagination.

En cela, nous respecterons l’esprit des pionniers de la Ville Nouvelle : aménager, c’est d’abord imaginer. Combiner la rigueur et la poésie, le sérieux et l’invention.

50 ans, 35 ans, l’âge nous donne du recul et de la profondeur. Il nous autorise à comparer le présent d’aujourd’hui avec le futur d’hier, celui qu’on imaginait à l’époque. Ils sont ressemblants : sous certains aspects le plan d’origine a remarquablement fonctionné, puis il a été adapté à mesure que le temps avançait, que les méthodes et les préoccupations changeaient. Il s’est diversifié. Des frictions l’ont enrichi. Le présent d’aujourd’hui et le futur d’hier sont ressemblants, et pourtant si différents.

Le présent d’aujourd’hui exploite parfois avec bonheur ce que nous ont légué des prévisions inabouties. Un exemple ? Dans les temps anciens de la Ville Nouvelle, on faisait des routes larges et on gardait la place pour les doubler plus tard, quand la croissance éternelle du trafic automobile l’exigerait. C’est cette place réservée qui permet aujourd’hui aux lignes du Grand Paris Express de rejoindre le RER à Noisy-Champs, de développer ensuite un quartier au pied des transports, de tracer des voies cyclables…

Le présent d’aujourd’hui, beaucoup moins sûr de lui que le futur d’hier, est celui des certitudes estompées. C’est bien pourquoi, plus que jamais, il y a besoin de penser le futur.

Nous savons, c’est peut-être la seule certitude qui nous reste, que le présent de demain ne sera pas identique au futur qu’on imagine ici et maintenant. Peut-être vaudrait-il mieux d’ailleurs arrêter de parler du futur au singulier : puisque les possibilités sont si nombreuses, le mot futur ne devrait-il pas toujours s’employer au pluriel ?

Il faut rêver aux futurs, et les graines que nous sèmeront collectivement donneront toujours des fruits ! Des images, une musique et des mots, moins de 3 minutes pour résumer tout cela… on vous laisse découvrir le résultat en espérant qu’il vous communiquera notre envie d’y travailler ensemble.

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