Fermons quelques instants les yeux et imaginons la ville dans 50 ans. Bien sûr, tout ne sera pas nouveau. Ce que nous avons construit, inventé, produit aujourd’hui sera encore présent. En revanche, ce qu’ils seront advenus, nous l’ignorons. Nous proposons ici, non pas notre vision de la Ville au futur, mais nous explorons l’imaginaire, là où croissance technologique et frugalité auraient transformé notre façon de vivre et d’appréhender la Ville. EpaMarne est partenaire de la Ferme du Buisson pour l’exposition « Le Palais des Villes imaginaires », organisée du 26 mars au 24 juillet 2022, durant laquelle un film d’animation sera diffusé sur cette thématique de la « Ville au Futur ».

En 2072, on ne sait pas ce que nous mangerons, mais ce que l’on sait, c’est que nous cultiverons toutes les solutions.

2072, les stations-services se sont raréfiées et pour la plupart, ont été détournées de leur usage initial. Certaines se sont transformées, par exemple, en coopérative alimentaire. Les parkings souterrains sont devenus des fermes urbaines et les centres commerciaux ont fait place à des quartiers verdoyants. Dans ce scénario, la logique de la transition écologique a guidé l’aménagement du paysage urbain. Un nouveau paradigme  est apparu et a fait éclater l’opposition entre le vivant et l’anthropique : en 2072, les villes vivent au rythme de la nature. 

« L’ensauvagement maîtrisé » est apparu comme un chemin pour (a)ménager la ville et faire la part belle au vivant. Ce principe répond aux injonctions de la transition écologique des territoires, assure la résilience des villes, et redonne ses quartiers à la Nature. Les aménités urbaines, pensées à l’heure de la mondialisation, sont, en 2072, obsolètes. Elles n’ont pas, pour autant, été rasées. Mais au contraire recyclées, affectées à de nouveaux usages à travers une forme de « kintsugi urbain » ou l’art japonais de la réparation de céramiques.

Aujourd’hui déjà, EpaMarne-EpaFrance expérimentent cette philosophie :

s’appuyer sur le déjà-là et l’adapter aux besoins émergents, favoriser la coopération et les échanges entre les personnes, mettre la ville au diapason des rythmes humains et environnementaux.

Le développement de l’alimentation locale, via des dispositifs d’économie circulaire et d’agriculture urbaine, est une étape de  cette frugalité heureuse.

EpaMarne-EpaFrance en sont aujourd’hui acteurs, avec les partenaires et les collectivités locales.

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