Ne parlez plus de transport, dites « mobilité ». On privilégie désormais une offre de services à la carte, pour de courtes ou de plus longues distances, avec des véhicules non polluants. C’est bon pour la santé, la convivialité et la qualité de vie.

Marne-la-Vallée s’est développée le long de l’autoroute A4 et du RER A : le transport a formé dès l’origine la colonne vertébrale du territoire. Le territoire est conçu comme un archipel polycentrique et cette morphologie est idéale pour éviter les effets de congestion et d’engorgement au profit d’une mobilité plus douce et diffuse. Dès sa création, Marne-la-Vallée est une pionnière des pistes cyclables qui sillonnent ses espaces naturels, parcourent ses plans d’eau et relient ses centres urbains.

La logique est de conjuguer les grandes infrastructures de transport avec un bouquet d’offres de mobilité de proximité. La ligne 15 Sud du Grand Paris Express, prévue pour 2024, avec notamment, ses deux plateformes multimodales de Bry-Villiers-Champigny et Noisy-Champs est l’occasion de renforcer un maillage de proximité pour faciliter l’offre de co-voiturage, favoriser tous les modes doux comme le vélo ou la trottinette y compris les plus récents comme le skate électrique ou le gyropode. Le développement du vélo à assistance électrique apparait particulièrement prometteur pour rejoindre les grandes dessertes de transports publics.

Depuis fin 2016, un vaste réseau de plateformes d’auto-partage comprenant 186 points de recharge pour véhicules électriques est en service sur tout le territoire de Marne-la-Vallée. Cette initiative forte en faveur de l’éco-mobilité a été conduite conjointement par les collectivités locales et EPAMARNE, grâce au soutien du Conseil général de Seine-et-Marne et de la Région Ile-de-France.

La navette électrique autonome sera testée à la Cité Descartes dans le cadre de Descartes 21 « Démonstrateur Industriel pour la Ville Durable ». Ce transport collectif à la demande pourrait bien s’avérer plus efficace et moins coûteux que la création d’une infrastructure lourde classique. L’intelligence artificielle déployée avec le traitement de la donnée permettra de mieux adapter le service aux temporalités (journée/soirée ; semaine/week-end).

La qualité de l’espace public est essentielle : EPAMARNE pose un regard neuf sur la voirie. Il ne s’agit pas de toujours penser « nouvelle infrastructure » mais adaptation du réseau existant. Il ne s’agit pas de toujours penser « site propre » mais de choisir, parfois de croiser les flux, et de permettre leur coexistence dans le temps comme dans l’espace. Le confort de l’espace public, ses aménagements, ses équipements, son éclairage, le sentiment de sécurité qu’il inspire sont des éléments prépondérants.

La dimension piétonne de la ville constitue un véritable enjeu. C’est un atout santé pour les populations urbaines trop sédentaires, c’est aussi l’occasion de découvrir et de s’approprier son cadre de vie, de faire des rencontres, d’échanger, de flâner… Comment favoriser la marche à pied dans un espace de faible ou de moyenne densité ? La connaissance fine des usages et des besoins est un élément de réponse, l’intermodalité (la possibilité de jongler entre plusieurs modes de déplacements) vient le compléter. EPAMARNE intègre dans l’ensemble de ses projets urbains cette dimension afin que la ville se vive à l’échelle du piéton.

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